LA FRANCE, 1ER CONSOMMATEUR DE PESTICIDES EN EUROPE...

Publié le par Eric

... et au 3ème rang dans le monde !

Les jardiniers amateurs utilisent 3% des substances de synthèse utilisées au niveau national. Les collectivités, services publics et sociétés d'espaces verts en utilisent également environ 3%, l'agriculture de l'ordre de 94% des quantités totales.

Le désherbage chimique représente pratiquement 80% des utilisations de pesticides par les particuliers. Edifiant !! La confusion sur la dangerosité des pesticides est largement entretenue auprès des utilisateurs lambdas. Leur présence en grande surface, leur message publicitaire et marketing (+30% gratuit...) sur les packagings, dans les catalogues ou à la télévision, sont autant d'éléments qui désinforment les consommateurs et banalisent malheureusement l'emploi de pesticides.

Le consommateur d'aujourd'hui est plus que jamais sous influence du "tout chimique". Pour beaucoup de jardiniers, un beau jardin est un jardin bien traité. Bien souvent, les jardiniers méconnaissent les techniques simples et naturelles et qui permettent de limiter l'usage de ces produits dangereux pour la santé aux abords des maisons.

Les pesticides et insecticides (véritables dangers pour la survie des auxiliaires du jardin et l'équilibre naturel) sont un problème de santé publique. L'emploi de ces produits nécessite de se protéger au maximum (bottes, gants...), et de respecter strictement les doses indiquées. Au-delà, il n'existe pas de réels moyens d'éviter les risques à long terme que peuvent provoquer les pesticides et insecticides sur notre environnement, si ce n'est d'éviter au maximum l'utilisation.

Saluons au passage la démarche engagée de la ville de Rennes qui se lance dans le 0 phyto. Engagée dans une démarche de réduction des produits chimiques depuis 1981, la ville de Rennes a ainsi réduit la quantité de produits utilisés. En plus du désherbage manuel, de nouvelles techniques d’entretien ont été mises en place. Certains espaces ne sont pas tondus, les pelouses bien rases alternent avec des espaces plus champêtres, voire sauvages. Le personnel a appris, peu à peu, à composer avec la nature. Un enrichissement évident de la faune et de la flore a été constaté. D'autres collectivités enclenchent le pas désormais... la voie est ouverte !

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